Lors de notre premier voyage au Burkina nous avions noué un premier contact avec différents acteurs impliqués dans le secteur pré hospitalier. Burkina secours, une entité privée, malheureusement en grande difficulté financière (à ce jour, les activités n’ont toujours pas reprises), le service de sécurité de l’aéroport et enfin la BNSP.
Aux dernières nouvelles d’un des ambulancier de Burkina Secours, le service est toujours fermé et l’espoir de réouverture s’amenuise. Le service de sécurité de l’aéroport n’a pas donné suite à nos sollicitations… à suivre. Concentrons-nous sur ce qui marche. Avec l’aide d’Assane Ouaedragogo, parrain de l’association, les contacts avec la BNSP ont toujours été maintenus notamment avec le commandant du service. Ainsi nous avons enfin pu réaliser un des trois projets au Burkina : échanger du savoir contre du savoir faire.
Premier rendez-vous à la BNSP pour discuter du programme des prochains jours. Marine commencera son stage demain à 8h00. Et nous, trois jours d’échange avec les formateurs du service. Il est 17h30, nous sommes attendus pour le souper, et il nous reste que quelques heures pour pondre le programme de ces trois prochains jours. Challenge ! On file à l’Hôtel Splendide ou la connexion internet permettra de travailler plus vite. Portique de sécurité, fouille, on sent que les attentats ont changé les choses. Heureusement qu’on a pas mal de support de cours prêts de l’EsAmb et que Mathieu, enseignant à l’école d’ambulancier de Berne, est à l’aise avec la création de cours utilisant une pédagogie participative. 2h00 du matin, fin de la préparation des cours. Lever à 6h30 pour le petit déj. La nuit va être courte.
F. Ozainne
