1ère Alarme : personne blessée
Patient âgé, abandonné devant le poste de police d’après les informations sur place, aurait été « kidnappé » aux urgences par la personne qui l’aurait renversé.
Le patient présente un bandage MIG et des radiographies à ses côtés révèlent une fracture tibia/péroné manifestement pas encore opérée. Il a également à sa disposition, un carton avec perfusion NaCl et VVP mais sans tubulure. Le patient refuse de retourner à l’hôpital car il n’a pas les moyens de payer. De plus, le responsable de l’accident a pris la fuite. La police essaie de chercher sa famille pour qu’elle s’occupe de lui mais elle est impossible à contacter (ou à trouver ? ). Selon la volonté du patient, nous le laissons sur place et la police se chargera de le ramener à son domicile.

2ème alarme : AVP scooter seul en cause
Patient avec TC et PC de plus de 1min d’après les témoins. Dermabrasions visage et crâne. Un peu agité et ne veut pas d’une ambulance.
Nous ne prenons donc pas le patient en charge.
Les journées entre les fêtes sont plutôt calmes, normalement il y a environ 30/40 interventions par jour.
La chose qui m’a le plus marquée, est la centrale d’alarme. 4 personnes répondent aux téléphones (13 téléphones) 24h/24h. Ils sonnent NON STOP ! Environ 35 appels/min et sans interlocuteur au bout du fil, car ici on utilise le 18 pour voir si le crédit fonctionne car le numéro est gratuit… ne serait-il pas judicieux de mettre en place un répondeur afin d’optimiser les appels les concernant ?
3ère alarme : AVP, 2 scooters
1 blessé, TC, pas de PC. # ouverte malléole D–> attelle, petite compresse + brancard. Pas d’immobilisation.
4ème alarme : évacuation maternité ( = transfert)
pour une patiente à terme qui présente un accouchement qui s’annonce difficile.
5ème alarme : AVP scooter seul en cause
Fracture mâchoire.
Marine Dubuis
étudiante de 2ème année de l’école supérieure de soins ambulanciers de Genève
